« Because »: Love Letter to the Brits
Don’t believe that you are the only ones who want to leave, to screw things up, to say : « After I’ve gone, do what you like ! » If we had to answer the same question tomorrow, we would certainly feel like doing the same. Some because it’s too market-oriented, others because it opens our borders to the four winds; some because European Union costs more than it brings in, others because it doesn’t help the weak enough. Besides, if you decide to leave, many will probably follow suit. Because the Greeks are fed up with austerity. Because the Irish prefer to keep their tax regime. Because the Hungarians fear that they will be invaded by refugees. Because the Germans could manage without it after all. And Because the French are down in the dumps and European Union must have something to do with it… And after? Well, after, we will see. No need to listen to the prophets of doom who predict the end of the world if you step out. We will manage, anyhow, after a while. Still… Still, I don’t want you to go. Because I have learnt English with the Beatles, Wham and Captain Sensible; because since Marks & Spencer has reopened, I can buy scones and beans for breakfast; because the Monty Pythons are the funniest; because the « Prisoner » has shaped my identity by reminding me that « I am not a number, I am a free man » ; because « Skins » is « the » teen series neither idiotic nor simplistic; because I like to sing (awfully) Adele’s songs; because pop is British : because you have monsters in your lakes and sorcerers’ schools in your books; because you have been be standing at our side for decades ; because you are crazy and that’s cool, because you are sensible and that’s good: because…. (to be completed) Because we always bicker and end up getting closer and closer, like an irritating family. Of course, you are free, free to leave us. But still. Personally, I love you and I prefer it when we are all together. So please, stay. |
Archives Mensuelles: juin 2016
Parce que : lettre d’amours aux Brits
« Parce que » : lettre d’amour aux Brits
Ne pensez pas que vous soyez les seuls à vouloir partir, tout foutre en l’air : après moi le déluge ! Si demain nous étions soumis à la même question, nous aurions sans doute envie de faire la même chose. Out ! Les uns parce que pas assez sociale, les autres parce qu’elle ouvre ses frontières à tous les vents ; les uns parce que l’Union européenne coûte plus qu’elle ne rapporte, les autres parce qu’elle n’aide pas suffisamment les faibles contre les puissants. Si d’ailleurs, vous vous décidiez pour le grand départ, m’est avis que beaucoup voudront vous suivre. Parce que les Grecs en ont marre de l’austérité, parce que les Irlandais préfèrent garder leur régime fiscal, parce que les Hongrois n’ont pas envie de se faire envahir par les réfugiés, parce que les Allemands pourraient finalement s’en passer et parce que les Français ont le moral dans les chaussettes et que l’Union européenne doit bien y être pour quelque chose… Et puis après ? Après, on verra bien. Pas besoin d’écouter les cassandres qui prédisent la fin du monde si d’aventure vous mettiez un doigt de pied dehors. On finira bien par s’adapter. Et pourtant… Et pourtant, je ne veux pas que vous partiez. Parce que j’ai appris l’anglais avec les Beatles, Wham et Captain Sensible ; parce depuis que Marks & Spencer a rouvert ses portes, je peux acheter des scones et des beans pour le petit déjeuner ; parce que les Monty Pythons sont plus drôles que les autres ; parce que « le Prisonnier » a forgé mon identité en me rappelant que je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre ; parce que « Skins » est la série sur les adolescents qui n’est ni débile, ni simpliste ; parce que j’aime chanter (mal) les chansons d’Adèle ; parce que la pop c’est anglais ; parce qu’il y a des monstres dans vos lacs ; des écoles de sorciers dans vos livres ; parce que vous êtes à nos côtés depuis des décennies; parce que vous êtes fous et que c’est bon ; parce que vous êtes sensés et que c’est bien ; (à compléter)
parce qu’on se chamaille depuis toujours et que ça finit par créer des liens, comme au sein d’une famille agaçante. Bien sûr vous êtes libres, libres de nous quitter. Mais quand même. Moi, je vous aime et je préfère quand on est ensemble. Restez, s’il vous plaît. |